• Atelier de Printemps

    Samedi 27 avril
  • Les jeux vidéo arrivent à la bilbiothèque

  • Exposition

    Du 2 Avril au 4 Mai

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Avant le papier

codexaureuscanterburyfolios9v10rrog300pix.jpgEn Mésopotamie, où l’écriture apparaît vers 3300 av. J.C, c’est d’argile que sont faites les tablettes où les signes sont estampés à l’aide d’un roseau taillé. En Chine, à partir de 1400 av. JC, on trace les signes sur des rouleaux de soie. Les codex Maya sont écrits sur de l’écorce de ficus.

 

 

femmepompei250pix.jpgLes bibliothèques romaines sont constituées de rouleaux de papyrus, mais au quotidien, le stylet grave les lettres sur des tablettes de bois revêtues de cire.

Dès que l’on a voulu consigner par écrit des textes juridiques ou religieux, faire le récit d’évènements, rédiger des contrats ou prendre des notes, chaque civilisation a élaboré un support d’écriture fait d’une matière accessible dans son aire géographique

 

 

papyrusgreenfield-shousoutenantnoutrog250pix.jpgL’Egypte ancienne, où poussait en abondance le Papyrus, fabriquait et exportait des feuillets tirés de la moelle de ce roseau, découpée en bandelettes et entrecroisée. La plus grande bibliothèque de l’antiquité, Alexandrie, renfermait ainsi quelque 700 000 volumen (rouleaux) couverts de hiéroglyphes mais aussi d’écriture grecque ou latine.

C’est du désir de contourner le monopole égyptien et de trouver un support que l’on puisse produire en tous lieux que naquit le parchemin, produit à partir de peaux animales. Pergame, siège d’une grande bibliothèque, donna son nom à ce matériau qui allait devenir le support quasi exclusif de l’écriture tout au long du Moyen Age chrétien.